Le Gormen’s café, sachez-le, était le rendez-vous des étudiants clermontois des années 2000. Initié par Raphael et Philippe Saint André et le rugbyman Olivier Azam, ce bar était une véritable institution. Il a fermé ses portes en 2009.
Cette phrase habituelle dans la bouche des étudiants, a résonné jusqu’en 2009 à Clermont-Ferrand. En effet, le Gormen’s était le lieu de rendez-vous pour faire la fête. D’abord, de nombreuses soirées étudiantes avaient posé leurs valises ici. Puis des concerts également, avec quelques groupes que l’on connaît bien – K’s Choice ou encore Wazoo.
Après plusieurs années de fermeture, 21 personnes ont souhaité relancer ce bar unique.
Chez MYclermont, nous sommes nombreux à avoir foulé le sol du Gormen’s. Alors, comment résister à la tentation de prendre contact avec les nouveaux propriétaires? Et bien nous n’avons pas pu, et nous avons bien fait ! Voici le résultat de nos échanges avec Mathieu PARIS.
I 21 actionnaires et amis pour un projet fou I
Mais avant tout, nous sommes au total 21 actionnaires. Plus qu’actionnaires, on se considère plus comme une association, un groupe d’ami qui a un projet un peu fou ! Sans le collectif, rien n’aurait été possible. Premièrement, financièrement, mais aussi sur le temps passé sur le projet. Depuis plus d’un an, on travaille tous les week-ends sur le Gormen’s. Nous n’avons pas de gros capitaux donc on a tous cassé la tirelire pour mettre notre argent dans un autre cochon.
Certains ont fait des prêts pour participer au projet, d’autres ont craqué leur livret A ou ont vendu leurs crypto-monnaies. C’est important de le souligner, car, d’abord, l’histoire est belle et peu commune, mais en plus, cela va expliquer le nouveau concept de bar que l’on veut amener à Clermont-Fd.
Pourquoi relancer le Gormen’s ? La question, c’est surtout pourquoi ne pas relancer le Gormen’s.
C’est un logo, un lieu, une ambiance, un concept, qui a touché plusieurs générations pendant plus de 15 ans. Chacun y a ses souvenirs, ses rencontres, ses anecdotes ! Pour nous, c’est une institution clermontoise et c’était sacrilège que ce lieu soit fermé depuis aussi longtemps. Ce n’est pas vraiment un « nouveau » Gormen’s, c’est juste “LE Gormen’s” qui va rouvrir ses portes. A ce sujet, il aura un positionnement plus proche de ce qu’il était au tout début de sa création par les joueurs de l’ASM. Le concept est donc plus basé sur la génération Gormen’s qui a maintenant entre 25 et 45 ans. Une brasserie festive où l’on pourra boire, manger et s’amuser.
La petite touche que nous ajoutons, c’est un service de restauration en mezzanine. Au menu, tapas pour le bar, mais également toute une carte de produits frais et régionaux pour le restaurant. Le restaurant sera d’ailleurs ouvert le midi du lundi au vendredi. A la gestion de cette partie du projet, c’est Nicolas Le Tiec notre responsable restauration. Il travaille notamment avec le chef cuisinier Benjamin Quetel.
Au bar aussi les produits sont étoffés. Nous aurons 25 becs de bière à la pression (avec notamment notre propre bière Gormen’s servie exclusivement au pichet). Rassurez-vous, le bar de l’époque a été conservé. 22 mètres de long pour poser le coude et refaire le monde. Le maître des lieux n’est autre qu’ Olivier Lechat, un vrai passionné.
Autre évolution, les horaires. Ceci pour s’adapter à la génération 90-2000 un peu vieillissante (humour). Le Gormen’s sera donc ouvert le soir du mardi au samedi de 18h30 à 1h du matin.
Pour nous, le Gormen’s est un lieu qui était et qui redeviendra un endroit hétéroclite où le “Tout Clermont” se confond. De la tongue au mocassin, chacun peut trouver le produit qui lui correspond et la musique qui le fait danser. D’ailleurs, on souhaite qu’il soit un lieu ouvert aux rencontres et aux respects de chacun. L’entrée sera gratuite, sauf soirées exceptionnelles.
Ce n’est tout à fait un copier-coller du Gormen’s des années 2000. Non, le sol ne collera pas comme avant par exemple. Mais sachez que le maximum d’éléments a été préservé. D’abord le mobilier, le grand bar, les fûts. Mais aussi la possibilité de monter danser sur le bar ou les tables. Et enfin, pour les connaisseurs, les parpaings, le cheval fou, les lacs du Connemara de Michel Sardou. En bref, le Gormen’s reste LE Gormen’s, nous y avons veillé !
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