Depuis la crise du Coronavirus, certains touchent tout ou partie de leur salaire et d’autre plus rien. Aussi, sans aucune réserve personnelle, les frais de vie risquent de peser lourd sur certains foyers. Voici les dernières informations du gouvernement.
Si vous avez un crédit immobilier, la première chose est de relire les conditions générales de votre offre ou de prendre contact avec votre banquier. D’une manière générale, rassurez-vous, vous pouvez suspendre ou reporter vos mensualités, il suffira donc de demander à votre banquier de le réaliser.
Concernant le paiement de votre loyer, rapprochez-vous de votre propriétaire ou de l’agence immobilière qui gère votre habitation est la première chose à faire. Nous sommes dans une situation un peu particulière, ils devraient être compréhensifs. Si vous le souhaitez, vous pouvez enfin contacter l’ANIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement) qui répondra à toutes vos questions. Soit via le site Internet anil.org , soit pat téléphone (numéro vert) au 0 805 16 00 75.
Si votre local commercial est ouvert, la question ne se pose pas, même si votre chiffre d’affaires connaît une baisse significative. Vous pouvez toutefois prendre contact avec votre bailleur pour essayer de bénéficier d’un report.
Concernant les locaux commerciaux fermés depuis le 16 mars, le gouvernement a initialement communiqué sur le droit à la suspension de loyer notamment pour les microentreprises. Mais une semaine plus tard, un vote a inversé la tendance. On ne parle plus en effet de suspension mais de report ou d’étalement. Le versement des loyers reste donc obligatoire malgré le cas de force majeure. Le report ou l’étalement étant à voir directement avec le bailleur.
Le sujet est à suivre de près, car il se peut que l’on voit encore des modifications dans les semaines à venir, notamment si le confinement est amené à durer encore.
Les bénéficiaires, quant à eux, sont des entreprises qui sont susceptibles de bénéficier du fonds de solidarité et celles qui poursuivent leur activité dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire. Aussi, ce ne sont plus les TPE, indépendants ou professions libérales qui pourraient en bénéficier, mais les personnes qui ont déjà fait leur demande de fond de solidarité (information ici). Bref, rien n’est sûr pour les TPE. Les PME quant à elles, ne sont pas concernées.