Clermont-Ferrand, une ville qui a la côte en matière d’immobilier

L’engouement pour la pierre est-t-il toujours d’actualité ? La ville de Clermont-Ferrand a-t-elle la côte en matière d’immobilier ? La réponse de William Trapeau, gérant de MYclermont.

Depuis le déconfinement, avez-vous remarqué des changements dans votre activité?

Nous avons noté une augmentation importante de la demande, notamment les biens avec des extérieurs. Ceci est sans doute dû au fait que pendant les deux mois, les ventes se sont arrêtées. Il y a environ 5 000 transactions par an à Clermont-Ferrand. Sur deux mois, ça fait plus de 800 ventes qui ne se sont pas réalisées et qui sont venues s’ajouter aux nouveaux entrants.

De notre côté, depuis le déconfinement, nous avons réalisé plus de 50 ventes, soit 30 % d’augmentation par rapport à l’an dernier. Nous avons également constaté une augmentation de la demande. Notre site Internet a en effet enregistré des records d’audience. La demande semble donc toujours très forte. Nous avons d’ailleurs 1 405 personnes en recherche active de bien sur la Métropole.

Qu’en est-il de la demande et de l’offre immobilière?

Nous avons actuellement 81 biens à la vente. Ce chiffre est en augmentation par rapport à 2019. Parallèlement, nous avons effectué près de 100 estimations immobilières depuis le début de l’année. Un chiffre en augmentation qui s’explique également par le fait que nous sommes plus nombreux à l’agence. La marque MYclermont est en plein essor, aussi notre agence n’est peut-être pas très représentative du marché actuel. En effet, notre croissance de 100 %/an.

De nombreux médias mettent en avant l’envie des Français d’acheter à la campagne, soit en résidence principale, soit en résidence secondaire, qu’en est-il à Clermont-Ferrand?

Nous avons vendu des maisons de campagne, mais ne constatons pas vraiment de hausse sur les secteurs ruraux. Vivre à la campagne tient plus du fantasme car la concrétisation n’ait pas souvent pas. En effet, l’absence d’infrastructures collectives freine souvent les velléités.

Peut-on dire que Clermont-Ferrand est une ville qui a la cote en matière d’immobilier ?

Je ne sais pas si Clermont Métropole a la côte, mais ce qui est sûr, c’est que la demande est stable et soutenue, en tout cas de notre côté. Pour le moment, nous n’avons pas enregistré de baisse des prix de l’immobilier.

Avez-vous d’autres informations que vous souhaitez nous faire partager ?

Notre agence affiche une belle croissance qui passe par le recrutement d’agents commerciaux expérimentés et qualifiés. A ce jour, nous avons 9 agents et nous souhaitons atteindre les 20 à la fin de l’année 2021. Nous ne sommes qu’au début de nos ambitions. Notre chiffre d’affaires devrait dépasser le million d’euros cette année et nous sommes à 30 % de nos objectifs que nous souhaitons atteindre en 2024.

MYclermont a vendu son portefeuille de gestion locative à sa filiale RIC.IMMO le 1er juin 2020, pour se concentrer sur la location et la vente. Nous sommes en train d’acheter de nouveaux bureaux pour accompagner notre développement. Nous allons lancer également en 2021 un mandat de vente avec des frais d’agence réduits sur un modèle LOW FARE, c’est-à-dire un mandat équitable qui permettra aux vendeurs de leur rendre du pouvoir d’achat. L’objectif est de transformer une partie des 40 % de transactions qui se font de particulier à particulier.